IMAGINONS UNE DÉMOCRATIE FÉMINISTE
A quoi ressemblerait une démocratie féministe ? Ici, on parle institutions, représentativité, démocratie participative… À vos idées, vous êtes légitimes !
A quoi ressemblerait une démocratie féministe ? Ici, on parle institutions, représentativité, démocratie participative… À vos idées, vous êtes légitimes !
Interdire l’accès au pouvoir à toute personne condamnée pour atteinte sexuelle (COUCOU DARMANIN) ou basé sur une oppression systémique. Ah et évidemment pour tout détournement de fond et autres joyeusetés
En cas de condamnation, ça paraît être la base effectivement !
Il faudrait aussi aller plus loin, sur le modèle de certains États, et exiger une éthique morale de tous nos représentants nécessitant une démission en cas d ouverture d une enquête par exemple. Cela augmenterait l intérêt des citoyens pour la vie politique.
En effet: on pourrait se baser sur des textes internationaux auxquels la France est signataire tels le Statut de Rome (création de la CPI) qui stipule dans son article 42(3) concernant l’élection par les Etats membres du Procureur qu’il/elle » doit être une personne d’une haute considération morale ».
Il serait bien que la France applique à elle même, les principes exigés aux autres pays en terme de vertus ….
Donc un casier judiciaire absolument vierge!!
Pour tout ce qui est injures raciales, LGBTphobes et incitation à la haine aussi !
Augmenter la transparence sur l’action gouvernementale et la vie publique. Adopter une logique d’open data sur le modèle du Freedom of Information Act aux Etats Unis ou du Derecho de Acceso a la Información Publica au Mexique.
Dans une démocratie féministe, le pouvoir serait partagé et donc les populations écartées du pouvoir seraient plus visibles.
Dans une démocratie féministe, la coopération et la responsabilité collective seraient promus.
Dans une démocratie féministe, l’agenda politique serait élaboré à partir des besoins de toutes et tous.
Dans une démocratie féministe, le pouvoir s’appuierait sur les expertises militantes, sur les travaux scientifiques et sur l’intelligence collective pour penser la complexité du monde et agir.
Mettre en place une véritable démocratie participative où chacun.e serait amené à participer selon ses compétences et non son origine sociale.
Cesser de considérer les organisations hautement sexistes (comme les religions) comme des organisations respectable. Leur interdire d’ouvrir des écoles et d’éduquer les enfants à cette ségrégation sexiste
Il y a énormément à faire mais une chose me titille depuis longtemps: la devise républicaine! Liberté, Égalité, Fraternité, ce n’est plus possible. Voilà 3 mots féminins, c’est plutôt cool, mais nous ne devons plus accepter le mot Fraternité pour 2 raisons: d’abord parce que la fratrie renvoie à la masculinité, ensuite parce que ce mot est un des héritages de la domination patriarcale (les femmes ne sont pas prises en compte en tant que Femmes dans les textes constitutionnels) et qui plus est sa connotation est essentiellement religieuse: de la chrétienté (« mes bien chers frères ») à l’islam (les Frères musulmans). Exit le concept de laïcité.
Je propose donc en 3ème terme le mot Solidarité, féminin lui aussi , même nombre de syllabes. La solidarité est une notion ouverte à tous.tes, qui renvoie à l’action beaucoup plus que la fraternité. La fraternité est fermée sur un groupe limité par sa définition même et réfère à des principes moraux de soutien ou de compassion.
Liberté, Égalité, Solidarité !
Il y aurait encore beaucoup à argumenter. Les mots sont importants.
Liberté, EQUITE, Solidarité. Cela me semble plus juste.
Liberté, Egalité, Adelphité
En finir avec la Ve République et mettre sur pied une constituante paritaire, comme au Chili.
https://www.mediapart.fr/journal/international/150521/la-constituante-paritaire-au-chili-est-une-innovation-mondiale
Aujourd’hui, des lois majeures sont débattues et votées à des horaires indécents. La plupart des lois sont votées par quelques députés seulement donc non démocratiques/ représentatives. Cela permettrait également d’éviter une surlégislation en mieux prioritisant les lois nécessaires.
Tout comme il y a des horaires de travail pour les salariés « communs » , les élus doivent justifier de leur présence assidue et de leur participation. Aucun chef.fe n’accepterait que ses salarié.e.s ne fassent le travail pour lequel ils/elles sont payé.e.s. Dans ce cas pourquoi les citoyen.ne.s devraient accepter que les personnes qui ont été mandatées par eux/elles ne soient présents dans l’hémicycle ou au travail législatif? Cette obligation permettrait de responsabiliser les élu.e.s et éviter des engagements électoraux « fictifs » autres que participer au bien commun.
L’absentéisme des élu.e.s et les horaires nocturnes des débats et votes sapent:
i) la transparence et publicités des débats;
ii) la participation des élu.e.s, et notamment des élues femmes, aux votes et aux débats. Il est un devoir des élus d’être présents et de participer aux débats. Ils sont mandatés par les citoyens qui les ont élus. Cet engagement nocturne, notamment pour les femmes élues ayant de jeunes enfants, peut être un frein à leur présence aux débats et aux votes, réduisant encore plus la défense des intérêts des femmes sur des sujets qui les touchent directement (exemples récents: PMA, avortement, Assurance chômage).
iii) la pluralité des débats et donc de la vivacité de la démocratie ;
iv) la représentativité des populations;
v) la confiance de la population envers les institutions : cela participe au désintérêt de la chose publique et à la défiance envers les élu.e.s.
Ramener aussi leurs salaires à des montants décents et raisonnables, supprimer une grande partie des privilèges des politiques, payés avec nos impôts, supprimer certains de leurs avantages… comme dans certains autre pays où les politiques (ministres et autres) sont des gens normaux, qui vivent normalement, sans avantages démesurés.
Avoir des groupes de personnes concernées qui valident ou invalident les lois qui les concernent.
Dans l’idée de prendre correctement le pouls des citoyen.es, et de prendre des décisions en accord avec leurs besoins : avoir des représentant.es de la population qui représentent réellement la population française.
Par exemple, l’assemblée nationale ne compte que 228 femmes pour 577 sièges soit moins de 40% des député.es. On peut aussi se questionner sur l’âge, le niveau d’études, la couleur de peau … de nos représentant.es actuel.es.
Homme ou femme politique ne devrait pas être un métier donc je proposerai bien de limiter le nbre de mandats des élus genre (1 ou 2 ?) et pi on arrête les cumuls aussi hein.
Supprimer tous les avantages qu’ont les politiques en terme de logement, voitures de fonction et autres cabinets pléthoriques (surtout quand ils ne sont plus en fonction depuis des années !!!)
Supprimer le fait que nos élu.e.s puissent avoir des enveloppes d’argent qu’ils ont le droit de dépenser sans justification aucune (a-t-on déjà vu en entreprise un.e salarié.e demander un rbst de frais sans justificatif !)
Modifier le mode de scrutin (j’avais participé lors de la dernière présidentielle à une expérimentation dans laquelle on ne votait pas pour une personne mais au contraire il y avait plusieurs questions posées sur des thèmes allant de l’environnement en passant pas la santé, l’éducation,… et pour chaque thème abordé il fallait faire un classement des candidats en fonction de leur programme)
Faire entrer le citoyen dans les décisions (plus de trucs à la mode convention des 150 pour l’environnement mais en partant du principe qu’on les écouterait à la fin un minimum !)
Mettre en place une cogestion du pays ??? pourquoi 1 personne et 1 seule qui décide ? est-ce que ça ne pourrait pas se faire à plusieurs ?
Revoir le système de financement des partis pour permettre plus de diversité dans les personnes élues (cf ce que propose Julie Cagé par exemple)
Donner aux gens la possibilité de faire leur procuration en ligne. Cela éviterait que des personnes ayant eu une mauvaise expérience de la police (femmes, personnes racisées, TDS…) renoncent à s’y rendre pour faire leur procuration.
Il faudrait aussi laisser voter (ne serait-ce qu’aux élections locales) les personnes qui n’ont pas la citoyenneté mais résident en France.