IMAGINONS UNE DIPLOMATIE FÉMINISTE

En France, et alors que le gouvernement prétend mener une “diplomatie féministe”, 3/4 des ambassadeur-ices sont des hommes. Les femmes sont d’ailleurs, d’après Le Monde, cantonnées à des ambassades “de moindre importance” comme des Îles des confins du monde ou des micro-Etats.

Nous pourrions suivre l’exemple du Royaume-Uni qui va remplacer tous ses ambassadeurs en poste dans les pays du G7 par des femmes..

Nous pourrions également ajouter les BRICS aux pays du G7. Sur les cinq pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), seule la Russie voit la France représentée par une femme.

Les nominations des ambassadeurs : – mettre en place un quota de femmes.
– toutes les nouvelles nominations devraient donc être des femmes

Une formation obligatoire de tous les agents du MEAE, quel que soit leur niveau hiérarchique :
– les engagements de la France en matière de droits des femmes au plan international
– la prévention des violences (en interne, à la fois dans les postes à l’étranger et en centrale)

Dans son livre La démocratie féministe, Marie-Cécile Naves, directrice de l’Observatoire Genre de l’Iris, préconise ceci :

1) axer une partie de la politique étrangère des pays sur les droits des femmes
2) toujours tenir compte des effets sur les femmes de chacun des choix géopolitiques
3) soutenir l’accès des femmes à des postes à responsabilité, notamment diplomatiques et si possibles décisionnels.

Parité obligatoire à tous les postes de pouvoir

Je pense qu’il que dans une politique féministe anti raciste et anticapitaliste, la question des oppressions doit être repensé à sa base. Nous devons entamer une « décolonisation » de fond. J’entends par là, repenser notre présence hors de notre territoire différemment.

En effet, l’exploitation des ressources naturelles à l’étranger ne peut continuer, notre économie ne peut pas reposer sur l’exploitation des ressources qui ne sont pas les nôtres et exploiter la force de travail des autres pour nous enrichir.

Il faut que nos grandes multinationales se retirent et que nous apprenions à vivre avec les ressources que nous avons.

Penser une aide au développement qui soit basée sur les besoins réels des populations et respectueuse de leurs modes de vie. Sortir de cet état d’esprit qui voudrait que la France sait mieux que ces ancien.nes colonisé.es de quoi iels ont besoin !

Que la France reconnaissent ses tords sur la colonisation et les guerres. Que des excuses publiques soient rendues.
Qu’elle se mobilise autour des boycotts des marques qui se servent du travail forcé/ mal payé, par exemple.

Une meilleure représentation LGBTQ et femmes. Avec évidemment un salaire identique quel que soit le genre (en ce qui me concerne il me semble que l’égalité des salaires est LE « combat » qui permettra de faire vraiment bouger les lignes. Pardon pour cette digression)
Pour en revenir à la diplomatie, j’aimerais qu’il existe une branche diplomatique spécifiquement afférée aux droits et à la protection/défense des femmes et LGBTQ, avec de réels moyens de pression pour une négociation efficace