IMAGINONS UNE FRANCE ÉCOFÉMINISTE

Force est de constater qu en gardant l exclusivité du pouvoir à une seule moitié du monde et en erigeant le capitalisme économique comme dogme central, le système actuel n a su qu user et abuser de l ensemble des ressources planétaires disponibles. Les solutions proposées sont mitigées, tièdes car elles ne prennent pas en compte le changement de paradigme nécessaire pour espérer, non pas inverser car trop tard, au mieux que la situation n empire pas. L ecofeminisme permet d inclure l ensemble des citoyens du monde.

Une France écoféministe rendrait visible les catastrophes écologiques en cours, leurs effets irréversibles et systémiques. Une France écoféministe programmerait la fin du nucléaire.
Une France écoféministe renoncerait à articificialiser les terres.
Une France écoféministe s’appuierait sur les connaissances scientifiques et issues des expertises militantes pour construire un monde accueillant – au contraire de celui produit par le système capitaliste prédateur et les régimes autoritaires.

Dominer la nature, dominer les femmes ou les personnes racisées, fait partie d’une logique patriarcale : une politique féministe se doit de repenser notre rapport à l’environnement et aux animaux. Repenser les espaces communs pour une végétation partagée, mais aussi rendre obligatoire les options végétariennes partout sur le territoire.

En plus de la gratuité des protections hygiéniques, proposer de manière systématique (pour les personnes qui cela est possible) des protections réutilisables

• Proposer des options végétaliennes et végétariennes dans les cantines pour sensibiliser les enfants dès le début à ce type de régimes plus écologiques
• Réguler la pêche en France en stoppant les subventions et en protégeant nos eaux pour laisser l’écosystème rebondir
• Donner le choix aux entreprise utilisant du plastique entre des taxes écologiques prohibitives pour rendre évidente économiquement l’utilisation des consignes / de matériaux réutilisables/recyclables/compostables
• Réduction de la TVA sur les produits écologiques, le vrac, zéro déchets ou alternatives plus propres
• Interdiction d’utilisation de certains dangereux perturbateurs endocriniens dans les produits de consommation (entretien, lessive, cosmétiques, etc.)
• Création de « bourses » et accompagnement pour les demandeur.euse.s d’emploi qui souhaitent monter une entreprise proposant une alternative plus écologique que ce qui se fait actuellement sur un marché
• S’appuyer sur les études scientifiques pour concrètement combattre le réchauffement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité (plantage de haies et forets, réduction des nouvelles constructions, peinture des toits en blanc réfléchissant pour réduire la température en agglomération, etc.)

Respect des territoires d’outre-mer, les premiers à être saccagés, pillés, vendus aux plus offrants. La montagne d’Or en Guyane, c’est non.
Une vraie grande étude sur les conséquences des essais nucléaires en Nouvelle Calédonie, je ne retrouve plus la source, mais il me semble avoir lu quelque part qu’ils avaient eu des répercussions sur la santé des femmes et notamment des femmes enceintes à l’époque.

Pour avoir un impact réel sur l’écologie, il faut amorcer la décroissance et vite !

• Interdire TOUTES les publicités pour diminuer nos envies et dépolluer notre espace visuel
• Surtaxer les produits importés à bas coût pour rendre compte de leur véritable coût écologique
• Interdire toute forme de suremballage
• Encourager les personnes qui veulent sortir du système productiviste avec un revenu de base : tout faire « à la main » (cuisine, produits ménagers, potager, etc.), s’approvisionner local, etc. demande du temps et n’est PAS compatible avec un travail rémunéré à temps plein… Ces aides permettront d’amorcer une vision différente de la société et en devraient plus être nécessaires à terme : lorsque les besoins seront redescendus à un niveau acceptable, l’argent sera moins indispensable !
• Interdire les vols intérieurs et encourager le train
• Développer les potagers collectifs urbains
• Surtaxer l’eau au-delà d’un volume minimum « social »
• Interdire la viande dans la restauration collective, en faire un produit de luxe
• Interdire tous les plastiques à usage unique / rétablissement des consignes

Désubventionner complètement les énergies fossiles, ainsi que les industries qui en dépendent (comme l’automobile). Interdire aux banques d’investir dans ces domaines là.
Lors des calculs d’empreinte carbone, prendre en compte le CO2 produit hors de France, mais qui s’ajoute au même réchauffement climatique.

Financer la recherche sur les matériaux de construction écologiques, puis créer de nouvelles normes pour les intégrer dans notre façon de nous loger/rénover. Nous pourrions ainsi sortir du « tout béton » et habiter des maisons chaudes l’hiver et fraîches l’été.

Recenser les différents services environnementaux données par différentes entités sur le territoire national (ex : telle forêt, tel marécage, tel cycle trophique), par des labos indépendants, bien sûr. Puis les protéger en mettant de lourdes amendes aux entreprises et particuliers qui les mettraient à mal. Avec cette vision plus pointue du biotope, les contreparties hypocrites ne pourraient pas exister (ex : détruire un chêne centenaire et en replanter un petit pour « compenser ») et les efforts à faire seraient mis en perspectives avec les services que la nature prodigue au quotidien.

Je pense qu’il faut voir au delà de la France.
Un long travail de collecte : recenser dans tous les pays les associations /mouvements /personnes ecolos.
Fédérer toutes ces personnes pour créer un lobby puissant qui pourrait agir sur les gouvernement s et les entreprises

Végétaliser nos espaces urbains
Faciliter les moyens de transports doux en construisant des voix de circulations pour les vélos qui soient sécurisées
Obliger les propositions de repas végétariens dans les restaurations collectives publiques