IMAGINONS UN POLITIQUE SPORTIVE FÉMINISTE
A quoi ressemblerait une politique sportive féministe ? À vos idées ! Vous avez le mental et méritez largement votre médaille d’or de la légitimité !
A quoi ressemblerait une politique sportive féministe ? À vos idées ! Vous avez le mental et méritez largement votre médaille d’or de la légitimité !
Créer un hub de développement du sport au féminin par région, par ex. d’après le modèle de Sport Féminin & Co qui regroupe différents clubs auvergnats.
Objectifs : additionner les moyens et les compétences, former des éducatrices sportives qui pourront inciter les filles et jeunes femmes à la pratique du sport, rendre les clubs attractifs, chercher de nouvelles ressources financières.
https://www.sportfemininandco.fr/
Il existe un fair-play financier, étendons le aux sections féminines.
Les salaires des sportives doivent être équivalents aux salaires des sportifs !
Je ne suis pas sûre de comprendre la proposition. Est ce que ce sont 2 propositions différentes : le fair play financier d’un côté et de l’autre l’égalité des rémunérations ? Pour moi, le fair play financier a pour but d’empêcher les clubs qui reçoivent énormément d’argent de leurs investisseurs d’écraser la compétition juste à cause de ça et d’éviter des dépenses déraisonnables qui peuvent être fatales aux clubs sur le long terme. A priori la règle mise en place par l’UEFA (dans le cas du foot) s’impose aussi aux clubs féminins. Pour l’égalité des rémunérations, je pense que ça peut être intéressant de préciser un cadre, par exemple au niveau des équipes nationales. J’ajouterais, aux niveaux des fédérations nationales, l’obligation d’investir autant au niveau des autres coûts; type formation, déplacements, logements sur les lieux des compétitions, etc. pour les équipes féminines et masculines.
Sur le modèle du Title IX américain qui a grandement favorisé le développement du sport féminin, universitaire en particulier, on pourrait envisager d’imposer à tout club sportif recevant des subventions publiques de ne pas discriminer sur la base du genre, et ainsi d’ouvrir des sections féminines si la demande existe, et de fournir un investissement équivalent pour le développement des sections qu’elles soient féminines ou masculines.
Développer une politique d’urbanisme féministe dans laquelle les aires de jeu, de divertissement, de pratiques sportives (gymnases, skatepark, terrains de foot…) soient repensées pour être inclusives et bénéficier aux femmes et aux minorités.
Cela passerait par la prise en compte des pratiques sportives différentes, de l’aménagement de l’espace autour des aires (toilettes, visibilité, éclairages…) notamment.
« La «valence différentielle des sexes» (F. Héritier) se joue dans le monde sportif à travers, notamment, l’hégémonie des sports masculins dans le processus décisionnel des clubs. Les «sports masculins» obtiennent le plus de créneaux, des terrains parfois dédiés (foot, rugby), des vestiaires, la création d’écoles (au sens centre de formation), une couverture médiatique, une pratique «de masse». Les «petits clubs» rencontrent alors de nombreux obstacles pour pérenniser une discipline anecdotique dans le monde des sports rois. » Extrait de: https://api-site.paris.fr/images/85756
Quelques exemples pertinents issus du guide ci-dessus:
L’exemple de Vienne pour un urbanisme féministe: https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2018/05/04/vienne-capitale-du-feminisme-urbain_5294204_4811534.html
Quota de diffusion pour les chaînes de télévision, autant de sport féminin que masculin